Bonsoir à tous,
Je vais essayer de mettre ma modeste pierre à l'édifice en vous comptant la remise au goût du jour de ma 15 de décembre 1950.
D'abord, pourquoi une 15 ? Quand j'avais 18 ans (il y a 30 ans!), modeste possesseur d'une Dauphine Gordini, un ami qui avait une 15 de 51 me prêta gentiment le volant de son auto immaculée de Foix à Toulouse. Je n'avais alors jamais roulé en traction, jamais conduit une traction, et je fus alors subjugué par cette puissance, ce capot qui n'en finissait pas, ces platanes qui se reflétaient sur les Marchal et ce bruit, ce bruit, ce bruit...
Les années passèrent, je continuais à conduire cette auto avec autant de plaisir. Un jour alors en thèse, sur le "31", je vis une petite annonce d'une 15 à vendre lors d'une succession qui ne se passait pas bien. A la cantonade, j'en proposais un prix peu élevé (50 000F de l'époque), en me disant que jamais je ne l'aurai. Evidemment, ce qui devait arriver arriva : un coup de téléphone "elle est à vous", la recherche de l'argent que je n'avais pas à l'époque... Et un achat. Pour rembourser la famille, je me mis à chercher des cours à la fac de sciences de Toulouse... Et j'ai tellement aimé cela que j'y suis resté
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Une photo lors de la récupération :
Une grosse révision me permit d'enchaîner les kilomètres, avec quelques pannes mais toujours un immense plaisir à son volant.
Les années passèrent, j'achetais d'autres autos, mais la 15 restait la 15, avec des petits soucis qui devenaient un peu plus fréquents, des petites cloques de rouille qui sortaient, bref, elle était toujours présentables mais commençait à manquer de fraicheur. Malgré tout, elle présentait bien "de loin", notamment à côté de sa petite soeur.
La décision a donc été prise en août : comme la Dauphine avait eu sa remise au gout du jour, c'était maintenant au tour de la 15.
La suite un peu plus tard...
Amicalement,
Bruno