danyB a écrit:
danyB a écrit:
Alors disons qu'une Ford Vedette avait une mécanique ...moderne en 1949!
puisque que son moteur de conception d'avant guerre était muni d'un thermostat...qui maintenait la température de l'eau autour des 80°C.
Sans parler du moteur 85 de ma Primaquatre de 1939 muni lui aussi d'un thermostat...
Mais bon 70°C c'est bien ...pour une traction...
Et puis autant faire fi des recherches concernant la température idoine de fonctionnement d'un moteur 4 temps refroidit par eau , y compris ceux d'avant guerre...
Les croyances sont plus tenaces que la science...
Un minimum de lecture d'ouvrages d'époque (je parle de parutions sérieuses bien entendu) révèle que le sujet de la température optimale des moteurs en fonctionnement est parfaitement connu et maitrisé.
Lire par ex les excellents écrits de J. CHAGETTE ou A. LEPOIVRE qui restent des références très fiables.
Les auteurs convergent vers une température idéale des parois des cylindres de 120° C
Bien entendu, on voit que cela est déjà totalement incompatible avec un refroidissement par eau, et reste acceptable avec un refroidissement par air.
Impossible toutefois en exploitation, principalement du fait de la faible qualité des huiles de l'époque (dont personne ne parle !) qui perdaient leurs propriétés lubrifiantes rapidement avec l'élévation de température.
Par sécurité, et pour permettre une utilisation élargie de leurs moteurs, il est probable que pour la TA il y ait eu un parti-pris de refroidir excessivement, pour éviter des surchauffes et des casses.
On trouve des thermostats adaptables dans nombre de catalogues de pièces pour l'automobile, et ce bien avant-guerre. Par exemple, parmi d'autres, SOPAL proposait même des thermostats réglables, déclinés en différents diamètres pour s'adapter aux conduites d'eau.
Et quid des superbes calandres thermostatiques des Citroën C6, et de bien d'autres véhicules "finis" des années 30 ? Elles étaient faites pour épater le gogo ?