L'Espace Forums de "La Traction Universelle"

La démarche est logique :
Le certificat de conformité "vétéran" attribué contre paiement (de 240 Sfr) par la FSVE a en théorie une durée limitée dans le temps à dix ans.
Ce qui revient à dire que tous les dix ans il faudrait repasser par la case départ ?
Les services des Automobiles cantonaux n'ont fait que s'adapter à cette nouvelle règle.

A multiplier les entraves, c'est à se demander si chez nous on sait encore ce qu'est la conservation d'un patrimoine automobile vivant...
On a plutôt l'impression que ce qui les intéresse reste uniquement de piquer un max de pognon aux adeptes de la voiture ancienne... bref... c'est suisse !
Il n'y a qu'à comparer le prix d'une certification à la FFVE (50 €) ou à la FSVE . Il est carrément multiplié par quatre

Que la certification soit plus chère, je peux arriver à le comprendre: la main d'oeuvre est plus chère ici, la procédure peut être différente donc ca peut éventuellement s'expliquer. Mais de raccrocher la qualité de véhicule vétéran au propriétaire ou de demander de la réévaluer tous les 10 ans, ca ne correspond à rien: Le coté patrimoine automobile ne peut pas dépendre du propriétaire mais uniquement de l'objet et j'ai du mal à comprendre en quoi une auto qui faisait partie du patrimoine auto il y a 10 ans pourrait ne plus en faire partie aujourd'hui...

Pour ces gens-là il ne s'agit pas de patrimoine, mais bêtement d'une dispense de CT liée à l'âge et l'état du véhicule, et/ou d'attribuer ou non les immats de collection donnant droit à un seul second jeu de plaques pour X véhicules. C'est tout, puisqu'il est question ici d'autorisations de rouler et de rien d'autre.
On les passe tous les deux ans (comme en CGN en France) et fini ce bazar.
...ou on expatrie le véhicule !

Oui Bertrand, mais...Cruel dilemme hélas à penser aux embûches qui attendent encore cette 15 pour pouvoir enfin la rouler !

J'ai songé à l'expatriation du véhicule à l'époque ou j'avais en plaques francaises un véhicule auquel je tenais beaucoup, mais non catalysé et post 1986. J'avais presque franchi le pas et il se trouve que je suis tombé un jour sur un douanier dans la situation symétrique = je résidais encore en France mais était au volant d'une auto en plaques CH. Je m'en suis tiré avec 150 EUR d'amende car le gars a bien voulu croire à ma bonne foi (la voiture appartenait à un ami et m'avait été prêtée le temps du service de mon auto à moi). Le problème c'est que même si on n'est pas propriétaire de la "marchandise", on en reste pour les douaniers l'importateur. Et comme on n'en déclare pas l'import, on rentre dans des procédures d'import illégal dont la sanction de base, avant même de parler d'amendes, est la confiscation de la marchandise. Et d'un coup, on se rend compte que ce qui semble ne pas être un truc grave l'est aux yeux des douanes. Dès lors, sur des autos sur lesquelles on passe beaucoup de temps et donc auxquelles on est attachés, est on prêts à se faire confisquer le véhicule par la douane? Pas gagné.
Après, j'avais réfléchi que la manière de déterminer un import se basait sur l'autorité qui délivre le permis de conduire et donc se posait la question de savoir s'il était possible de garder un permis quand on quitte un pays et donc d'avoir le permis de son ancien pays de résidence et celui du nouveau. Normalement, ce qui empêche ca, c'est qu'il faut donner son permis de l'autre pays quand on arrive dans son nouveau pays de résidence pour l'échanger contre le permis local. Et donc, il suffirait en pratique de déclarer perdu son permis juste avant de déménager, de s'en faire refaire un, de le donner aux nouvelles autorités, pour se retrouver avec un permis FR et un permis CH en même temps. Problème, lors de l'échange de permis, sur le nouveau permis est noté le numéro de permis avec lequel il a été échangé et ce numéro de permis a été rentré dans les bases de données de la maréchaussée. Donc si on présentait son permis FR, au volant d'une auto en plaques FR à un policier CH, il rentrerait ce numéro dans sa base et verrait qu'il correspond à un permis CH. Et là, on rentre alors dans une autre dimension = présenter des papier dont on sait qu'ils ne sont pas en règle à une autorité.

J'ai même pensé à la mise sur pied d'une société de domicile pour porter des voitures et ainsi rouler dans des autos qui ne peuvent avoir des plaques CH. Mais là encore, c'est verrouillé car, s'il s'agit d'une société de location, le fait de rouler sur le sol de son pays de résidence dans une auto en plaques qui ne sont pas de ce pays n'est qu'une tolérance et pas un droit. Et si on dit qu'il s'agit d'un véhicule de fonction de la société de portage, il faut pouvoir en démontrer l'usage dans ce cadre (donc pas moyen d'avoir Madame à ses cotés, encore moins les enfants, difficile de rouler un weekend ou en soirée). Bref, j'ai pas trouvé de solution satisfaisante...

... elle existe et elle fonctionne, cette solution !
MP
Hors de question de faire des émules... Que chacun se débrouille.

La solution je l'ai, habitez en France, il y en a déjà des milliers ainsi ça compensera un petit peu le nombre de "Français" expatriés en Suisse ...

Ou bien venez "déposer" vos belles voitures dans NOS garages
En votre absence on les fera rouler pour pas qu'elles s'ennuient

C'est ce que j'avais fait à l'époque = décidé de ne rouler que de l'autre coté de la frontière. Mais du coup, ce n'est pas tenable à long terme car ca oblige à préméditer pour rouler et donc il n' a plus ce petit plaisir quand on voit un joli rayon de soleil de se dire "je vais sortir Titine" ni même de moyen de travailler dessus par petit bout.

Fin de parenthèse et retour au dur labeur d'apprenti garnisseur

D'abord on est octobre. J'ai retiré l'eau du moteur et remis la belle sous antigel à moins 27°pour passer l'hiver. Opération ultra-simple sur une 15. Tout sort par la purge du radiateur à l'exception d'un demi-litre à la vanne-moteur.

Ensuite, continué la pose de la moquette sur les deux côtés. A l'exception du pédalier, l'avant est maintenant terminé.
Il faut que je songe à remettre les caoutchoucs de pédales neufs que j'ai en réserve...

Côté sièges :

Plutôt réticent à utiliser de la colle, j'ai essayé la méthode d'époque qui consiste à clouer cette moquette avec les clous en acier torsadés que j'avais récupérés au démontage.
Inconvénient, elle gonfle un peu aux pas de portes entre les clous... je verrai à la longue.

Seules certaines parties ont été mises en place au ruban double-face.

bin disdonc ça en jette

tu bosses comme un chef c'est classe en clair mais j'ai peur pour les taches et autres à moins de fournir les chaussons au fait si tu cherches 2 tournevis, je sais où ils sont

Question aux détenteurs de 15 :
Comment sont tapissés vos fonds de coffre au-dessus du réservoir ?
La mienne n’y avait que du brai.
Moquette ? tapis caoutchouc ?

Bonjour Pierre
Dans la mienne c'est un genre de plastique gris monte sur une feutrine. Acheté chez ENPI. Passages de roue et plancher en un seul morceau.
Je vais te faire une photo dans la journée.