tracjack a écrit:
C'est pourtant vrai..
Une démo:
-Tu prends l'aspirateur de ta femme ..
-Tu ouvres la petite trappe sur le coude..(voir fichier)
-Tu bouches l'extrémité avec la paume de ta main.(comme le papillon fermé)
- Tu observe sle flux d'air multiplié à la petite trappe..
Es-tu convaincu?

Fichier(s) joint(s):
aspi.jpg
Je suis convaincu que tu as oublié l'essentiel: le trou de prise de dépression est situé en AMONT du papillon quand il est fermé, et non en AVAL comme dans ta petite expérience. Cela change "un chouïa" les choses...
Tu as dû te tromper de trou dans tes observations
J'espère que tu en as profité pour faire la poussière avant de ranger l'objet

Olivier: c'est exact, mais j'ai un peu de mal à combiner une vitesse de rotation élevée du moteur avec une faible ouverture du papillon: on dirait même que mon moteur fait l'inverse, il accélère quand j'ouvre !
Blague à part, il ne faut pas oublier non plus que la membrane est munie d'un ressort antagoniste, qui lui permet de ne pas réagir à une dépression normale dans l'admission, ce qui n'aurait aucune utilité, mais bel et bien à une situation de CHARGE du moteur, où quel que soit son régime, on ouvre le papillon plus que proportionnellement à son régime normal de rotation, et donc on crée une admission anormalement élevée qu'il faut brûler ==> donc avance supplémentaire.
A plein régime, sur le plat, moeteur en charge normale, seule l'avance centrifuge agit au maxi, la dépression reste voisine de zéro.
Ceux qui ont un allumeur SEV avec la petite tige de contrôle extérieure visualisent bien le phénomène (mieux qu'avec le Hoover de Tracjack

).
ralenti: pas de mouvement
On donne un coup de gaz important: la tige bouge, presque à fond de course,
le temps de la montée en régime, puis revient à zéro une fois le régime, important ou non, atteint.