Salut les amis!
C'est reparti pour un petit tracbar provençal...
Avant-hier, première étape: Saint Hilaire - Pertuis, dans le Lubéron.
Plume-la-Lourdasse a démarré au quart de tour, et je me suis lancé sur les petites routes de campagne. Je me fie totalement des cartes Michelin, surtout quand il s'agit de choisir la route: les départementales lignées de vert ne trahissent jamais. Je me demande d'ailleurs qui sont les hommes qui ont ratissé le réseau routier français (ou italien, espagnol, suisse, etc...) pour déterminer que ces routes "valent le détour", qu'elles sont "pittoresques"? En tout cas, ils ont l'oeil!
Dès que j'emprunte ces routes, je me sens inspiré, la vie me sourit, il fait bon balancer la Traction dans ces tournants, montées, descentes. Je fais donc partie de ces passionés (malades...
), pour qui la Traction est avant tout symbole de liberté, instrument de découverte, douce folie mécanique, si l'on pense que 64 à 87 ans plus tard, cette automobile nous transporte encore allègrement sur les routes de France et de Navarre!
Trève de considérations philosophiques, et partons en voyage...
Je passe par Saint-Rémy-de-Provence, pour prendre la merveilleuse route qui va de Glanum à Maussane-les-Alpilles.
Et là, je croise une rutilante "malle plate" normale, avec un papi au volant tout aussi rutilant! :D
(Malheureusement, je n'étais pas prêt à prendre la photo).
Après quoi, je prends de Maussane à Eyguières...
... Alleins et Vernègue (un village complétement détruit par un tremblement de terre en 1909), La Barben, Lambesc et Rognes.
Il fait BEAU!
Enfin, j'arrive avant le couvre-feu chez Daniel (voir "J'ai sorti ma belle pour la Saint-Valentin"). Et là, ma Lourdasse a souri... elle retrouvait enfin sa vieille copine Isotta, après huit ans de séparation...
Fin de la première étape, avec une promenade dans le parc et une belle lune qui illumine le crépuscule.
Deuxième étape...
Nous sommes partis hier matin du Lubéron. Finalement, Isotta emmenait sa vieille cousine avec elle...
Autre journée, qu'il fallait y être. Vive le printemps, mais alors là... Les vannes célestes s'en sont données à coeur joie!
Bon d'accord, il faut de l'eau pour aroser la terre...
J'aurais aimé partager ces kilomètres de "montagnes russes" de la Nationale 7 entrez Brignoles et Le Luc. Mais bon...
Enfin, nous arrivons chez Olivier à Vidauban, prêts à partir pour une belle virée dans le Massif des Maures.
Allez, c'est parti.
Si le temps le veut, aujourd'hui, nous serons là pour un pique-nique tractionniste.
De là, c'est la descente en Méditerranée...
On arrive à Port Grimaud
La mer après la tempête
Enfin, nous arrivons à Saint Tropez.
Et il parait que ça, c'est un mythe de la culture française.
On fait un tour de la péninsule de Saint Tropez
La mer, l'hiver, un amour que je ne perdrai jamais.
Je me plains souvent d'un manque de voitures de collection. Et j'ai réussis cet instantané...
D'ailleurs mon frère, si tu veux voir des vieilles voitures, direction Côte d'Azur. Genre Thunderbird 1956, auquel nous avons envoyé des saluts de la main enthousiastes, mais sans réponse... La lutte des classes n'est pas morte!
Tout à coup, il est temps de rentrer à la maison. Bye bye, la Méditerranée...
Et puis, mon portable a mouru. :roll:
Et c'étaient encore des kilomètres de routes tortueuses dans le Massif des Maures, de Ste Maxime à Plan-de-la-Tour à Vidauban. Quand nous sommes arrivés chez Olivier, j'avais les biceps massacrés. C'est ça, une vraie passion...
La suite demain...