Quelques détails techniques :
Moteur Mathis « hermès » 12,9L en 4 cylindres, bi bloc, entre 45 et 60 chevaux.
Deux arbres à came dans le carter entraînés par pignonerie, soupapes culbutées.
Carburateur « américain » dont on ne connaît pas vraiment la provenance, deux vis de richesse, low and high Rpm. Carter d’admission en alu
Échappement libre, ça dépote…
Allumage par étincelles continues, bobine de Ford T
Refroidissement par radiateur à eau et aussi par circulation dans le châssis tubulaire ! Le modèle présenté ici a un radiateur moderne derrière l’ancien car le refroidissement n’est pas suffisant.
Boîte 4 vitesses et embrayage par friction conique. Transmission par chaîne.
Frein arrière seulement et symbolique… type calèche

les mâchoires sont inversées par rapport à un tambour moderne.
Roues en bois et pneu Michelin spécialement refabriqués
L’engin est capable d’atteindre 120km/h mais je vous garanti qu’à 40 on en a déjà pour son compte… le propriétaire n’est guère monté à plus de 60, il tient à sa vie mais il n’a aucun scrupule à la sortir et la faire rouler.
En tout cas on sent la quête de performance de l’époque, les différentes évolutions et solutions techniques très rapides de l’époque. Pour moi cette auto est la toute première base d’une auto moderne avec son refroidissement et moteur à l’avant, le châssis tubulaire, volant incliné, pédale embrayage-frein-accélérateur, bien des solutions techniques qu’on voit encore aujourd’hui.
La voiture est visible au musée technique de Spier (Speyer) en Allemagne.
https://speyer.technik-museum.de/fr/On peut aller plus loin dans la technique pour les intéressés.